OWNI http://owni.fr News, Augmented Tue, 17 Sep 2013 12:04:49 +0000 http://wordpress.org/?v=2.9.2 fr hourly 1 Rdio, nouveau venu dans le secteur du streaming musical http://owni.fr/2010/09/29/rdio-nouveau-venu-dans-le-secteur-du-streaming-musical/ http://owni.fr/2010/09/29/rdio-nouveau-venu-dans-le-secteur-du-streaming-musical/#comments Wed, 29 Sep 2010 10:41:50 +0000 Pirhoo http://owni.fr/?p=26794 C’est d’actualité, l’industrie du disque se débat tant bien que mal pour sortir la tête de l’eau, noyée dans cette impitoyable marée qu’est internet. Ceux qui n’auront rien compris vous diront que c’est la faute aux pirates, qu’il faut en finir avec cette lèpre infâme qui ronge un marché déjà mal en point. D’autres par contre y verront une aubaine pour la création, ils vous diront que cette mutation n’est un mal que pour ceux qui ne savent pas s’adapter, quand l’adaptation elle-même remet en cause les règles du jeu, et qu’à ce jeu ils ont peur de perdre.

Ces magnats du changement, on les appelle iTunes, Spotify ou Grooveshark pour ne citer que les plus grands. Et si cette énumération ne se limite qu’à ces grands gourous du streaming, c’est qu’ils témoignent chacun à leur manière de l’engouement que peut susciter internet et des opportunités offertes à la musique par ces nouveaux vecteurs. C’est justement ces nouveaux vecteurs de distribution qui nous intéressent.

Lancé à l’initiative de Janus Friis et Niklas Zennstrom, les co-fondateurs de Kazaa et Skype, un nouveau service du nom de Rdio devrait bientôt venir marcher sur les plate-bandes des actuels distributeurs de musique en ligne. À l’instar de ses concurrents, ce dernier proposera un service accessible depuis PC ou depuis PC et mobile, avec des offres allant respectivement de 4,99 à 9,99 dollars par mois. Rdio met d’ores et déjà en avant l’orientation de ses services vers les réseaux sociaux, véritable avantage concurrentiel selon ses créateurs. Avantage qui peut paraître un peu faible quand on sait qu’a son lancement, le catalogue comptera près de 5 millions de titres, contre plus de 7 et 8 millions pour Deezer et Spotify, déjà bien implantés dans ce marché.

Nous avons eu la chance de tester ce nouveau service. Nos premières impressions sont très bonnes, nous vous en livrons les détails ici.

Rdio, le docile ?

C’est peut-être le technicien qui sommeille en moi qui, dès sa première visite, s’est dit en rentrant sur ce site : « Miracle, il n’est pas fait en Flash ». Ou du moins pas suffisamment pour que cela soit visible. En terme de légèreté et de souplesse, c’est un gain formidable et le site que j’ai sous les yeux en tire profit intelligemment. Cette interface appartient à cette famille de designs qui témoigne d’un plus grand désir de montrer comment l’application fonctionne plutôt que d’en faire une vitrine. Tout ce qui brille n’est pas d’or et Rdio suit cette règle comme un précepte avec un site au design épuré, esthétique et fonctionnel.

Dans un futur plus ou moins proche, ces applications en ligne devraient remplacer la plupart de nos logiciels (du moins, on le suppose) et Rdio fait face dès aujourd’hui à cette mutation des utilisateurs (et des utilisations). Un très bon point donc en terme d’ergonomie qui devance de loin ces concurrents in the cloud (Spotify non compris donc, car faute de proposer une interface web, ce dernier est plutôt bon du point de vue de l’ergonomie).

Rdio, le sociable ?

C’est probablement l’une des fonctionnalités qu’on attendait le plus. Rdio devait en effet faire fort avec des fonctionnalités dites « sociales ».

À première vue, rien d’innovant. Les habitués de Twitter reconnaitront le système de followers/following (abonnés/abonnements) qui permet d’explorer à la manière d’une timeline les goûts et écoutes de vos amis. Jusque là, rien de bien surprenant. À ce détail près qu’il n’y a pas de page d’accueil sur Rdio : l’activité sur votre réseau d’amis se substitue aux traditionnels contenus sponsorisés proposés sur d’autres plateformes. Ce choix marque la volonté de Rdio d’opter pour un service qui tiendrait plus du réseau social lié à la musique plutôt que du simple site de streaming.

La suite renforce cette hypothèse puisque les utilisateurs peuvent commenter/critiquer un album et explorer les critiques de leurs amis. De même pour les playlists (collaboratives ou non) et les collections (favoris) qu’il est possible de visualiser à l’aide d’une sorte de diagramme d’Euler, dont je doute du réel intérêt mais dont l’usage peu s’avérer ludique (et esthétique s’il en est).

Un autre point qu’il est important de ne pas négliger : la synchronisation du service avec les (autres) réseaux sociaux. Là encore, les choses ont été bien pensées. Il est possible de partager aisément un titre, une playlist ou un album, et s’il n’existe pas de player exportable (l’offre est payante, rappelons-le), une shorturl est disponible ainsi que deux boutons pour se connecter à Facebook et Twitter.

Rdio, l’attractif ?

L’abonnement permet un accès illimité à la musique, certes. Mais Rdio est bien le premier à ne pas proposer d’alternative gratuite à son offre. Ce dernier point peut sembler préjudiciable puisqu’il prive ses auteurs des revenus liés à la pub et de fait, puisque son utilisation est réduite, rien n’encourage les clients potentiels à découvrir ce nouveau service. Néanmoins au cœur de la stratégie de Rdio, il y a les réseaux sociaux et compte tenu du remarquable travail qui a été fait pour encourager l’activité de ses utilisateurs, le site peut tirer profit de cette tendance qui est énormément favorable à l’échange de liens.

Le site de streaming propose également à ses utilisateurs l’achat de musique. Les prix sont approximativement les mêmes qu’ailleurs, variant entre 5 et 12 dollars. Un détail toutefois retient notre attention, et pas des moindres, puisque les morceaux proposés le sont au format mp3 et donc garantis sans DRM. L’encodage des chansons varie lui entre 192 kbps et 256 kbps.

Enfin, nous n’avons malheureusement pas pu la tester mais Rdio propose également une application pour smartphone. L’Internet mobile gagnant chaque jour du terrain, il est indispensable pour ce nouveau service de s’approprier un environnement où le streaming tend à remplacer le fichier.

Un nouveau service à la hauteur

À la hauteur, c’est ce que l’on peut déjà conclure de ce premier test. Rdio est peut-être encore jeune mais n’a rien à envier à ses concurrents. Complet, abouti, intelligemment conçu et valorisant le web social, le site rivalise avec la plupart des autres distributeurs digitaux et l’engouement qu’il suscite devrait lui assurer un décollage réussi. Il nous tarde de voir cette offre débarquer de notre côté de l’Atlantique!

Article initialement publié sur Branchetonsonotone.com

Crédits photo : Flickr CC rustysheriff, + captures d’écran de Pierre Romera (Pirhoo)

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[WE spécial #Zik] Le MP3 anachronique http://owni.fr/2010/03/06/le-mp3-anachronique/ http://owni.fr/2010/03/06/le-mp3-anachronique/#comments Sat, 06 Mar 2010 14:58:35 +0000 Olivier Zilbertin http://owni.fr/?p=9522 vinyl-kills-the-mp3-industry

Ce week-end, l’équipe d’Owni vous propose une sélection d’articles autour de l’évolution de l’industrie de la musique. Internet a en effet joué un rôle important dans la fuite en avant de cette industrie, qui, en dix ans, est passée de l’âge d’or aux temps obscurs. Obscurs parce que soumis à la pression de millions d’internautes qui se sont mis à échanger en masse des oeuvres  musicales sous format MP3.

Journaliste au Monde Interactif à l’époque des balbutiements de ce format, Olivier Zilbertin revient sur la genèse de ce qui est à présent un état de fait.

Pendant que les maisons de disques cherchaient par tous les moyens à préserver leur pré carré, en se fondant sur la défense des droits d’auteur et un discours rôdé autour de leur indispensable rôle dans la découverte et la promotion des nouveaux talents, les ventes de disques chutaient et  Apple révolutionnait les usages en profitant de la situation.

Aujourd’hui, nous n’avons jamais autant écouté de musique, et les nouveaux groupes foisonnent, profitant des coûts très faibles de diffusion de leur musique sur le réseau. Reste à trouver de nouveaux moyens de créer de la valeur. Virginie Berger propose quelques solutions pragmatiques: son article avait été particulièrement apprécié et partagé, nous l’avons traduit en anglais.

Gilles Babinet de Sawndblog propose une réflexion centrée sur l’artiste en 2010.

Quant à Aurélien Fache aka @mathemagie, aka ownidj, il vous propose une sélection de près de 24 heures de musique. Enjoy – Tous ces billets sont à découvrir en ce WE spécial Zik, sur Owni !

En fouillant dans mes archives, je suis tombé sur quelques « pépites ». Des articles «  techno » vieux de plus de dix ans, qui se penchaient sur la situation de la musique et de l’industrie du disque face à l’arrivée du MP3. Si jamais je devais me moquer dans les lignes qui suivent de quelques prédictions et réflexions aujourd’hui dépassées, je ne pourrais le faire que gentiment puisqu’il se trouve que j’en suis l’auteur. Pour l’un d’entre eux, j’en suis précisément le co-auteur avec Guillaume Fraissard, qui m’a autorisé à le reproduire ici et sur mon blog (www.blogOZ.fr). A l’époque, nous travaillions tous les deux pour le Monde Interactif, le supplément hebdomadaire du Monde consacré aux nouvelles technologies, en particulier celles de l’information et de la communication (NTIC). Un bon poste d’observation de toutes les transformations de la société liées à ces NTIC.

En février 99, donc, nous avions consacrés un dossier de « Une » à la musique en ligne. Son titre : « Il faudra payer les notes sur Internet ». On peut lire ici l’article de synthèse. « Les grandes manœuvres ont bel et bien commencé sur le front de l’Internet musical, écrivions nous. Il faut dire que, des artistes aux producteurs, en passant par les éditeurs et les distributeurs, nul acteur de la filière ne peut plus feindre d’ignorer les bouleversements engendrés par la diffusion de fichiers audio en ligne : de la musique de qualité CD circule rapidement sur le Web et peut se reproduire facilement à des milliers d’exemplaires partout dans le monde et à moindre coût ! Voilà, en substance, ce qui se cache réellement derrière le sigle MP3. ». Ou encore : « Téléchargement et vente en ligne : les nouvelles formes de diffusion vont obliger éditeurs et distributeurs à repenser leur métier ». Visionnaires, non ?

Le MP3 était pourtant loin d’être déjà devenu un standard. Au contraire. J’expliquais dans cet autre article « la technique reste la meilleure défense du disque », que se procurer un fichier à ce format relevait de l’exploit pour qui du moins n’était pas rompu aux langages ésotériques de l’informatique et des réseaux. Pour preuve, j’avais écrit : « QUESTION sur un forum de discussion : « Quelqu’un pourrait-il m’indiquer où trouver des fichiers MP3 ? » Réponse d’un anonyme : « Commence par chercher sur irc sur des channels comme #mp3 #mp3files #mpeg3files #mp3direct sur le serveur efnet puis tu trouvera [sic] des tounes que tu pourrais télécharger directement à l’aide de commande ou bien juste te trouver des sites ftp avec les annonces que d’autres utilisateurs diffusent sur les channels la commande pour te faire venir des tounes est : /ctcp (nick) xdcc send #1 ou 2… » .

Bref, si «MP3 » était à l’époque le troisième mot-clef le plus recherché sur Yahoo, la musique en ligne était encore loin d’être accessible à tous et le net loin d’être devenu l’auditorium géant et gratuit que l’on décrivait parfois. Quelques mois plus tôt seulement venait juste d’arriver sur le marché le premier lecteur de MP3 portable, le RIO, et l’Ipod n’existait pas encore. Il fallait théoriquement 9 minutes de téléchargement au mieux pour en récupérer une de musique, avec un modem 28.8, le plus répandu à l’époque. Débits riquiqui, disques durs étriqués, coût élevés du stockage : le MP3 a été inventé pour répondre à ces lourdes contraintes techniques. En échange de quoi, il faut se contenter d’une musique sensiblement dégradée.

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Les temps ont bien changé. Si de nombreuses problématiques d’hier restent d’actualité, on peut néanmoins se demander quelle est encore aujourd’hui la raison d’être de ce format. Le haut débit s’est généralisé, et télécharger des albums entiers ne prend plus que quelques instants. Les ordinateurs premiers prix disposent par ailleurs de disques durs de plusieurs centaines de gigas, tout comme les supports de stockages externes bon marché.

Au-delà de cette interrogation purement technique, ce sont évidemment d’autres enjeux du net qui se nouent : si l’on veut que l’internaute paie sa musique, ou pour généraliser plus encore, si l’on veut tout simplement que l’internaute paie, encore faut il ne pas oublier qu’il est désormais en droit de réclamer un produit de bien meilleure qualité. Yves Riesel, le patron du site de musique en ligne Qobuz (www.qobuz.com), l’écrivait récemment dans une chronique publiée dans « Le Monde Télévisions »:

« La filière (de la musique, NDLR) elle-même devra se secouer et penser aux usages et aux usagers. Les labels devront achever de comprendre le nouveau vocabulaire Internet, ses contraintes et ses avantages. La qualité offerte au consommateur doit progresser vigoureusement : elle est pour l’heure assez rudimentaire. (…) Achetez un album sur une plate-forme légale. Pour 65,70 vieux francs, vous recevrez souvent un fichier compressé à 256 Kbit/s, un visuel recto mangé par des mites, aucune information sur les auteurs et compositeurs des chansons ou des œuvres ».

On ne saurait mieux dire. La réflexion vaut pour d’autres secteurs. Plus la technique progresse, plus la tolérance de l’internaute à la médiocrité recule. C’est aujourd’hui l’ensemble des acteurs de l’internet, et en particulier ceux de l’information, qui doivent méditer cette maxime.

> Illustrations par karola riegler photography et par fabbriciuse sur Flickr

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Table ronde sur l’avenir de la musique : compte-rendu http://owni.fr/2009/06/05/table-ronde-sur-lavenir-de-la-musique-compte-rendu/ http://owni.fr/2009/06/05/table-ronde-sur-lavenir-de-la-musique-compte-rendu/#comments Fri, 05 Jun 2009 20:19:34 +0000 Guillaume Ledit http://owni.fr/?p=1432 Du beau monde dans les locaux de Cap Digital ce 3 juin, pour une table ronde sur l’avenir de la musique organisée dans le cadre de Futur En Seine :

Pierre Bellanger (Skyrock), Olivier Samouillan (publicmusic.eu), Jean Marc Plueger (jiwa.fm), Jérémie Nestel (libreacces.org), Patrick Haour (jamendo.com), Eric Morand (Pias Music), Borey Sok (musique2.0), Thomas Pawlowski (Goom Radio) etAlexandre Grauer (Qwartz).

Animés par Damien Douani, les échanges se sont avérés extrêmement intéressants, chacun présentant sa vision du futur de la musique sans pour autant prêcher uniquement pour sa chapelle.

Le constat partagé par l’ensemble des intervenants est que le modèle économique de l’industrie du disque ne peut plus fonctionner sur le schéma actuel qui est à réinventer à l’heure où nous écoutons plus de musique que jamais.

La dématérialisation des supports a entraîné jusqu’à la remise en question totale du système de protection des œuvres par la propriété intellectuelle, que Fabrice Epelboin considère comme une “parenthèse” dans l’histoire de la culture. La conversation a d’ailleurs débuté par une présentation de ce dernier sur les Creative Commons qui entraînent  l’apparition d’une économie du partage et de l’échange avec laquelle les majors sont entrées en guerre, notamment par l’intermédiaire de lois comme Hadopi.

Après une rapide présentation de chacun des intervenants, les débats se sont orientés vers plusieurs thématiques. J’essaye ici d’en retranscrire le plus fidèlement la teneur.

L’avenir du disque

Suite à une question de Damien Douani sur  la musique comme produit d’appel, Alexandre Grauer souligne que le support physique (CD) peut survivre en tant qu’objet collector, et que le packaging prend de ce fait de l’importance. Seul représentant des maisons de disques, Eric Morand affirme que les ventes digitales ne représentent que 10% du marché global de la musique. Il qualifie néanmoins le moment que nous vivons “d’inertie avant que tout bascule”.

Pierre Bellanger confirme ce propose et dénonce l’actuelle “volonté de revenir en arrière” des maisons de disque qui doivent “coudre un parachute en pleine chute”. L’avenir se joue pour lui dans la prestation de service autour de la musique qui justifie de payer : qualité, facilité d’accès etc.

L’artiste du futur

Olivier Samouillan, seul artiste du panel, pose le premier la question de la place de l’artiste au sein de ces mutations. Devra-t-il devenir multicasquettes et assurer lui-même édition, promotion et diffusion ?

La question est importante et a été reprise par une jeune artiste présente dans le public. Le métier de manager, très reconnu dans les pays anglo-saxons, est en France exercé par les maisons de disque, les tourneurs et parfois les artistes eux-mêmes.

Au moment où il devient de plus en plus facile et de moins en moins onéreux de s’autoproduire, les musiciens de demain devront-ils consacrer une partie importante de leur temps à la promotion ? Certains le font déjà en utilisant Internet qui permet un accès direct au public, mais il semble évident que leur activité principale doit rester de créer.

Pierre Bellanger évoque également le modèle de David Bowie qui est devenu une personne morale  musicale (PMM) gérant son image de marque lui-même, et créant de la valeur tant autour de sa musique que de son nom.

Quels modèles pour quels futurs ?

On assiste actuellement à des expérimentations visant à transformer l’écosystème dans son ensemble. Bien que peu de gens prennent des risques aujourd’hui, plusieurs perspectives se dessinent.

- L’association Libre Accès, représentée par Jérémy Nestel, diffuse uniquement des oeuvres sous Creative Commons. Les artistes sont donc également militants pour une culture de l’échange dans laquelle l’industrie n’a pas sa place.

- Thomas Pawlowski affirme que d’autres façons de créer de la valeur sont possibles, notamment par l’intermédiaire des radios sur mesure pour des marques, comme le fait Goomradio.

- Patrick Haour de Jamendo défend quant à lui son modèle, qui vise à permettre aux musiciens inscrits sur le site de trouver d’autres formes de diffusion de leur musique (lieux publics, publicité) leur permettant d’accéder à d’autres sources de revenus. Le site remet de ce fait en cause le monopole de la SACEM.

- Internet accélère bien évidemment l’ensemble de ces changements, notamment au travers des réseaux sociaux. Certains artistes sont reconnus grâce à une “percolation positive par le réseau”, selon le mot de Pierre Bellanger. Les communautés peuvent donc permettre de faire la promotion de certains artistes en réduisant les coûts de promotion. Certains professionnels du marketing l’ont bien compris et tentent de passer par les communautés pour faire parler de leurs artistes.

- La licence globale ou le mécénat global n’ont été évoqués qu’en fin de débat.
Il existe donc, face à la désindustrialisation de l’économie de la musique, tout une palette d’alternatives et de voies à explorer.

Le système est à réinventer, l’avenir est là et il sourit aux audacieux.

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Table ronde : le futur de la musique le 3 juin a 18h http://owni.fr/2009/05/28/table-ronde-le-futur-de-la-musique-le-3-juin-a-18h/ http://owni.fr/2009/05/28/table-ronde-le-futur-de-la-musique-le-3-juin-a-18h/#comments Thu, 28 May 2009 15:12:57 +0000 Epelboin http://owni.fr/?p=1355 Dans le cadre du festival Futur en Seine, nous serons heureux de vous accueillir le mercredi 3 juin prochain chez Cap Digital pour assister et participer à une table ronde sur le futur de la musique.

Nous pourrons échanger sur le sujet avec Pierre Bellanger (Skyrock), Olivier Samouillan (publicmusic.eu), Jean Marc Plueger (jiwa.fm), Jérémie Nestel (libreacces.org), Patrick Haour (jamendo.com), Eric Morand (Pias Music), Borey Sok (musique2.0) et Thomas Pawlowski (Goom Radio).

D’autres invités devraient s’ajouter à la liste d’ici là… Je les ajouterais au fur et à mesure dans les commentaires.

Si l’organisation de cette table ronde ne m’a pas tué d’ici là, je participerai, bien sûr, le tout sera animé par l’excellent Damien Douani.

Venez nombreux, le 3 juin prochain chez Cap Digital – 74 rue du Faubourg Saint Antoine – 75012 Paris (et retweetez – pardon – faites tourner ;-)

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