Les Verts Européens, le groupe parlementaire rassemblant les partis écologistes en Europe et qui détient pour l’instant 42 sièges au parlement, défendent depuis le début de leur procès ThePirateBay. Lors du lancement du Pacte des Libertés Numérique, les Verts ont été le premier parti politique à signer le manifeste, et un peu avant cela, les Verts avait lancé ce petit clip de contre propagande.
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Ce parti pris est en parfaite cohérence avec les initiatives des Verts durant le dernier mandat du parlement Européen. Ils ont été parmi ceux qui ont fait barrage à Hadopi, se sont opposé à IPRED, la loi Suédoise de renforcement et de défense du copyright visant à criminaliser les atteintes à ce dernier.
Les Verts sont ceux qui ont une idée claire de ce que la société de l’information devrait être : moins de copyright, plus d’Open Source, pas de breverts logiciel, un respect absolu de la neutralité des réseau, pas de loi autorisant la coupure de l’accès à internet en cas de téléchargement à but non commercial, et j’en passe.
Les Verts font la promotion et défendent l’idée d’un internet comme plateforme d’échange d’information, où le P2P serait un outil de partage et de découverte. Pour le groupe parlementaire, “les usages non commerciaux de l’internet ne doivent pas être l’objet de sanction”.
Pour ce qui est de la surveillance généralisée, leur position est limpide, ils s’opposent à “toute surveillance systématique du net, car elle est incompatible avec le droit à la vie privée”.
Ajoutez à cela le plus important : faire en sorte que la planète puisse être, demain, vivable pour nos enfants.
Pour ma part, mon choix est fait.
]]>Jusqu’au dernier moment, l’UMP aura fait pression pour faire passer un amendement plus flou qui laisserait le champ libre à Hadopi, mais de toutes évidences, leur manoeuvre à échoué.
Ou presque.
Car tout n’est pas perdu pour le parti de la majorité présidentielle, ce dernier rebondissement va en effet repousser aux calendes grèques le vote du paquet Télécom.
Tout comme le ‘coup’ des députés PS à repoussé l’adoption finale de la loi Hadopi, celui réussi aujourd’hui par Daniel Cohn Bendit et Guy Bono va reporter le vote final sur le paquet Télécom après les élections Européennes.
Pour Emmanuel Torregano, d’habitude plutôt bien informé, au parlement Européen, “l’idée d’une définition des droits fondamentaux européens dans l’univers numérique fait petit à petit son chemin, et cette fois, la menace est prise très au sérieux par les représentants des ayants-droit“.
Du coup, pour pas mal d’électeur, les enjeux des Européennes s’éclairent soudainement d’un jour nouveau : voter pour ceux qui ont défendu la liberté sur internet au parlement Européen, c’est voter contre Hadopi, et cette fois, pour de vrai.
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